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Le vélo c’est comme les masques : non d’abord, oui après.

  Au début de la crise, le gouvernement nous a affirmé avec aplomb qu’il n’y avait pas besoin de masque car « il ne sert à rien si l’on est pas soignant », c’est-à-dire si l’on est pas en contact direct avec la maladie. Maintenant le port du masque va être obligatoire dans de nombreux cas et de toute manière fortement recommandé !

Depuis le 17 mars on a verbalisé des habitants qui avaient utilisé leur vélo pour aller travailler ou faire leurs achats de produits de première nécessité, les représentants des forces de l’ordre prétendant que le vélo ne serait pas un moyen de transport autorisé en période de confinement. Maintenant l’usage du vélo est fortement recommandé par le gouvernement qui offre en prime une subvention de 50 euros pour faire réviser son vélo afin qu’il soit opérationnel le 11 mai. Le gouvernement se dit prêt à subventionner largement l’installation de pistes cyclables provisoires qui prendront sur la voirie et/ou sur les places actuellement réservées au stationnement des automobiles !

Non-oui, Non-Oui, l'économie s'effondre, le chômage explose, les inégalités se creusent. Bref, la gestion à la française de cette crise met à mal toute une société.

Michel FAYE et Suzanne BOURDET

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