L'incendie

Vendredi 13 , un peu après 6h 30 du matin , un incendie s’est déclaré dans le mail Boucicaut ,dans un groupe de quatre commerces et d’un cabinet médical , d’une surface de 400m², situés en face du bureau de poste,  au niveau de la boutique de tatouage Tatoo.

Les pompiers ont été appelés vers 7h  par une personne venant travailler à l’auto-école Coco, située contre la boutique Tatoo. Les habitants de l’immeuble au dessus du bureau de poste ont vu, après les fumées, l’apparition de flammes au-dessus  des boutiques, de quoi ne pas être très rassuré.  

Environ un quart d’heure plus tard les pompiers arrivaient en nombre : plus de vingt véhicules répartis entre la rue Jean Jaurès et la rue Boucicaut, avec une cinquantaine de pompiers.

L’incendie avait développé des flammes importantes et un épais nuage de fumées : à 30 m on ne voyait plus les gyrophares.

Les pompiers sont entrés en force dans tous les lieux concernés pour vérifier qu’aucune personne n’était présente.

Les pompiers ont branché leurs puissantes lances à eau sur les prises d’eau situées rue Jean Jaurès et rue Boucicaut.

 L’incendie a été maitrisé puis éteint vers 8h. Ensuite, les pompiers ont sécurisé les lieux incendiés et/ou détruits.

Des agents du laboratoire central de la Préfecture de Paris sont venus sur place examiner les lieux et faire des prélèvements pour essayer de déterminer l’origine et la ou les causes de cet incendie.

Les pompiers ont quitté les lieux entre midi et treize heure.

L’après-midi, le bureau de poste est resté fermé. D’autre part, la rue Boucicaut est restée fermée à la circulation de la mairie à la Cavée, pour permettre les opérations de nettoyage.

Des interrogations

• Que se serait-il passé si l’incendie avait eu lieu une heure plus tard lors du pic matinal de circulation, la rue Boucicaut étant alors très encombrée ?

• La nuit précédente, il y avait eu une coupure d’eau rue Jean Jaurès de 21h à 9h le lendemain matin. Les pompiers n’auraient pas pu alors avoir accès à l’eau du côté de la rue Jean Jaurès. Que se serait-il passé si la coupure d’eau et l’incendie avaient eu lieu en même temps?

• La mini décharge rue Boucicaut a gêné les pompiers. Cet enclos à poubelles disgracieux dont le maire avait refusé la suppression malgré les demandes des commerçants, va-t-il être enlevé pour des raisons de sécurité ?

• Lors de cet incendie, des fumées et des gaz toxiques se sont dégagés : Une analyse de l’air sur le site de l’incendie est-elle prévue ? Y a-t-il eu dissémination de poussières d’amiante ? Des précautions sont-elles prises en attendant ( port d’un masque par exemple) ?

• Les boutiques et commerces recevant du public doivent faire l’objet de visites périodiques de la commission municipale de sécurité, commission qui comprend un pompier. De quand date la dernière visite de la commission municipale de sécurité et que mentionne son rapport ?

Suzanne Bourdet    Michel Faye