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Honoré d’Estienne d’Orves à l’honneur au Mont-Valérien, Haut-lieu de mémoire situé à Suresnes, dans les Hauts de Seine

          Le Maire de Fontenay a supprimé la cérémonie annuelle qui célébrait la Libération de Paris en 2018*. Cette cérémonie avait lieu le 25 août devant le Monument aux Morts Place De Gaulle. Au même moment, des communes voisines continuent à célébrer notre mémoire collective, socle de notre histoire et de notre liberté et à honorer celles et ceux qui sont morts lors de ces combats pour notre liberté.

 

Ceux qui ont fait notre liberté

          De la Commune de Paris**il y a 150 ans, quand les Parisiens refusaient de se rendre à l’ennemi prussien, jusqu’à la résistance des Franciliens pendant la deuxième guerre mondiale, dont Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé par les nazis il y a 80 ans, nombreux ont été ceux et celles qui ont donné leur vie pour que la nôtre aujourd’hui soit meilleure.

         Des héros et victimes franciliens de la deuxième guerre mondiale, on retient notamment les 1008 fusillés au Mont-Valérien (Suresnes, Hauts-de-Seine)***, par l’armée de l’Allemagne nazie. Après la guerre, le site fut choisi pour honorer la mémoire des morts pour la France de 1939 à 1945. Le 18 juin 1960, le Général de Gaulle y inaugura le Mémorial de la France combattante.

 

Honoré d’Estienne-d’Orves****, un résistant francilien à l’honneur ce week-end au Mont Valérien (Suresnes, Hauts-de-Seine)

          Au Mont-Valérien, samedi 28 août 2021, de 14h à 23h, une journée d’hommage est consacrée à Honoré d’Estienne-d’Orves et ses compagnons, résistants fusillés le 29 août 1941, il y a donc 80 ans. Suivront, dimanche 29 août, deux cérémonies mémorielles, en partenariat notamment avec la ville de Verrières-le-Buisson.

          D’Estienne d’Orves en effet est né à Verrières-le-Buisson. Polytechnicien, engagé dans la marine, il entra dans les Forces Navales Françaises Libres en 1940. Il fut envoyé en mission en France, où il mit en place le réseau de renseignement Nemrod, mais fut arrêté sur dénonciation par un « pro-nazi » infiltré dans le réseau.

           A Fontenay, une rue allant de la place Carnot jusqu’au carrefour des Mouilleboeufs porte le nom d’Estienne-d’Orves. Dix-huit communes des Hauts-de-Seine ont une rue à son nom.  

            Une bande dessinée, Honoré d’Estienne-d’Orves, Pionnier de la résistance, permet de découvrir le parcours de ce résistant de la première heure.

« Que personne ne songe à me venger. Je ne désire que la paix dans la grandeur retrouvée de la France. Dites bien à tous que je meurs pour elle, pour sa liberté entière, et que j’espère que mon sacrifice lui servira. »

Extrait de la dernière lettre d’Honoré d’Estienne-d’Orves à sa sœur, le 28 août 1941.

 

Suzanne Bourdet   Michel Faye

 

*Cette suppression a été décidé par le maire avec l’aval de sa majorité après avoir exclu les élus du Groupe Associatif et Citoyen en janvier 2018. La dernière cérémonie a eu lieu le 25 aout 2017

**http://www.pourfontenay.fr/blog/les-artistes-et-la-commune-de-paris-de-1871

***http://www.mont-valerien.fr/

**** https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/honore-d-estienne-dorves

Image : Honoré d’Estienne-d’Orves, Pionnier de la résistance, par Vivier et Denoël, éditions du Rocher

 

 

 

 

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