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Du pangolin à la démocratie locale

Le SRAS-Cov de la chauve-souris en 2003, le MERS-Cov du dromadaire depuis 2012, le Covid19 du pangolin aujourd’hui, les atteintes à la biodiversité, assorties à une mondialisation rapace, favorisent l’apparition de virus bien plus résistants que nous ne le sommes.

On parle beaucoup, on se trompe souvent. Les solidarités sont aujourd’hui listées, applaudies, mais la logistique manque. On promet de repenser nos modèles, on peut en prendre le temps quand on est « confiné », mais les vieux travers politiciens reviendront vite, quand ce sera la belle saison et qu’on sortira de la crise.

        C’est pourquoi nous plaidons pour l’éducation la plus large, dont on parle trop peu. Pour ne pas laisser les courbes et les chiffres aux seuls communicants, mais pour décider ensemble, à l’échelle locale, des mesures à prendre et des choix budgétaires.  Concrètement :

  • La ville peut « prêter » aux familles les plus démunies (identifiées par le quotient familial) des ordinateurs. Encore faut-il une formation et un suivi, donc un personnel dédié. Une mesure à voir sous le même angle d’utilité sociale que le portage de repas à domicile que fait le CCAS.
  • Le Centre Municipal de Santé (CMS) peut organiser les mesures d’anticipation, stocks de matériel de première urgence, dont les masques et  les gants. Les maisons de retraites aussi. Une gestion de proximité volontariste là où l’Etat aujourd’hui a du mal avec la gestion des stocks.
  • Bailleurs et Ville doivent travailler ensemble à l’ouverture, dans les cités,  de  salles de convivialités qui seront des relais de proximité, de citoyennetés, de solidarités, indispensables en cas d’urgences sanitaires.

Après le Covid19, la démocratie locale. Pour de vrai.

Suzanne Bourdet et son équipe

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