En 1790, les cantons ont été créés en même temps que les communes, les districts (devenus arrondissements ), les départements. Les cantons n’étaient alors qu’une unité judiciaire.
En 1800, les cantons sont remaniés ; ils disposeront d'une brigade de gendarmerie, d’une perception (collecte d’impôts) et d'une brigade de sapeurs-pompiers. Le découpage de 1800 repose essentiellement sur des considérations géographiques. Jusqu’en 2013, il n'a jamais fait l'objet d'une refonte générale. Environ 60 % des cantons existants avant la réforme de 2013 n'ont jamais été modifiés depuis le début du xixe siècle.
Les élections cantonales existent depuis 1833 (Monarchie de Juillet) avec renouvellement par moitié tous les 3 ans (loi de 1871). C’est le 21 avril 1944 que le droit de vote a été accordé aux femmes françaises par le Général De Gaulle.
Les nouveaux cantons sont, très souvent, un regroupement par deux des cantons antérieurs. Un rééquilibrage tenant compte des réalités démographiques exige que la population d'un canton ne s'écarte pas de plus de 20 % de la moyenne de la population des cantons du département.
La loi de 2013 stipule que chaque canton redécoupé sera représenté par deux conseillers départementaux, une femme (avec une suppléante femme), et un homme (avec un suppléant homme), élus en binôme.
Les premières élections de ce type ont eu lieu en mars 2015. Désormais, les représentants des cantons sont renouvelés tous en même temps, tous les six ans.
C’est ainsi que Châtillon et Fontenay vont pour la deuxième fois élire un binôme femme-homme.
Voiries départementales, Education (Collège), Solidarités. Sur le terrain, les réalisations sont très variables.
Les mots Social et Solidarité(s) sont galvaudés, les réalités des engagements qui les accompagnent sont très diverses, selon qu’il s’agit de « Com » ou d’actions de terrain. A suivre donc.
Suzanne Bourdet Michel Faye