« La raison du plus fort » est une tentation que dénonçait déjà un certain Jean de la Fontaine.

Dans la charte de relogement proposée par le maire, concernant les Blagis, les modalités du relogement (article 6) comportent des réserves répétées « Autant que possible », « dans la mesure du possible », « sous réserve de », qui limitent les garanties pour les habitants. Pour le maire, c’est conforme à la loi. Mais les réserves des habitants, elles, n’apparaissent pas ; leurs inquiétudes demeurent.

De même, le projet de l’Ilot des Potiers (40 logements) prévoit des bâtiments au ras du trottoir, sacrifie des arbres, réduit les places de parking à 0,6 par logement. La qualité de vie en sera dégradée. Pour la majorité municipale restreinte, ici encore, la loi est respectée. Les habitants du quartier, eux, se sont réunis pour faire des propositions constructives, elles ont été balayées. La démocratie participative n’est plus qu’un élément de langage.

Nous portons, nous, une autre façon de travailler pour la ville, avec un dialogue attentif et respectueux de chacun. C’est possible, car Fontenay compte beaucoup d’habitants prêts à participer à une réelle démocratie locale, beaucoup de talents prêts à s’investir pour bâtir ensemble le quotidien et le futur de notre ville.

Céline ALVARO, Suzanne BOURDET, Michel FAYE, Véronique FONTAINE BORDENAVE, Jean-Marie GASSELIN.