Quartier des Sorrières : des filets de protection, faute d’une rénovation qui aurait dû commencer, et même être terminée bien avant le confinement. C’est le résultat de multiples erreurs, en particulier l’opération Icade.
Quartier des Blagis : 20 ans de laisser-faire (ancien maire et ses adjoints, aujourd’hui ses challengers), puis 6 ans de pressions (maire sortant) pour vider des appartements, en vue de casser les immeubles sociaux pour les remplacer par des logements coûteux.
Ces deux cas relèvent d’un même bailleur, Hauts-de-Seine Habitat premier bailleur social du département.
Aujourd’hui, le confinement porte conseil, certains reprennent les propositions que nous avions formulées bien avant le confinement, on avance donc, mais les promesses ne peuvent suffire, il est urgent d’agir. Comment ?
Rappelons nos propositions :
Les salles de convivialité, dont nous portons le modèle, sont des lieux de partage, de rencontres, où chacun trouvera sa place, rencontres entre voisins, goûters collectifs, match sur écran ; l’occasion de créer des postes orientés vers le retour à l’emploi (quelques heures de gestion par semaine, pour plusieurs personnes, avec un accompagnement, avec formation et orientation vers des emplois pérennes) ; un lieu utile en temps de canicule ou d’épidémie.
Et pour compléter, entretenir et aménager les espaces extérieurs. Bref, se rappeler que les habitants des quartiers ne sont pas seulement des électeurs, mais des habitants à écouter, et surtout à entendre.
Suzanne Bourdet et Michel Faye, conseillers municipaux; Jacqueline Gruson, Marc Soukup, Lina Asnam, engagés associatifs pour un logement équitable.