En période Covid, UN président, UN premier ministre, UN ministre de la santé et quelques autres messieurs « mènent la guerre » avec les couacs que l’on sait. Une fois par an, le 8 mars, et aussi à la veille des élections, on pense à l’autre moitié du genre. Il parait que la crise Covid a plus pénalisé les femmes que les hommes, tant il reste vrai qu’elles prennent plus de part aux charges d’enfants que les hommes.
La Ville utopique serait-elle composée de ménages sans enfants et de seniors assez aisés pour organiser leurs vieux jours chez eux plutôt qu’en Ehpad ?
Actuellement, les lycéens doivent choisir 3 spécialités pour la classe de première, parmi un grand nombre de possibilités, dont une spécialité « Numérique et Sciences informatiques » porteuse d’avenir, métiers du numérique proprement dit ou outils numériques constituant un élément clé pour tous les métiers de la santé comme de la culture, de l’agriculture comme de l’industrie, de l’économie comme des services …
Or, 15,2 % seulement des garçons élèves de première cette année suivent cette spécialité « informatique », c’est déjà un problème. Chez les filles, c’est encore moins, seulement 2,6% des filles. Où sera la parité professionnelle si les filles partent avec une préparation insuffisante au numérique ?
Ada Lovelace (1815-1852), fille du grand poète anglais Lord Byron, est principalement connue pour avoir réalisé le premier véritable programme informatique destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer Ada Lovelace comme la première personne au monde à avoir « programmé ». On peut voir notamment son portrait sur les filigrammes et hologrammes d'authentification des produits Microsoft
Suzanne Bourdet Michel Faye
* La Recherche N° 558-Avril 2020
Images : Ada Lovelace "chez" Microsoft