Les 26 et 27 juin 2023, les élèves de troisième ont passé les épreuves écrites du brevet national des Collèges.
L'évaluation du socle commun, c’est à dire le contrôle continu, représente 400 points, soit 50% de la note finale
Les épreuves de l'examen représentent 400 points, soit 50% de la note finale
Remarque : Un enseignement facultatif (latin, grec, langues et cultures européennes, langue et culture régionale, découverte professionnelle...) suivi par le candidat peut lui rapporter un bonus de 10 ou 20 points.
L’élève est reçu s’il cumule 400 points sur les 800.
Les mentions : Selon le total des points obtenu, les élèves peuvent se voir attribuer des mentions : "assez bien", "bien" ou "très bien"
Comme éléments de comparaison, nous allons donner pour chaque collège :
On constate qu’il y a une forte corrélation entre les résultats au brevet, en particulier de la moyenne à l’écrit, et l’indice de position sociale ( IPS)
4 collèges privés sont en tête, dont 3 avec 100% de reçus au brevet, il s’agit de collèges avec un fort indice de position sociale ( IPS supérieur à 136)
4 collèges ont plus de 13 de moyenne à l’écrit : 3 des 4 précédents et le collège Lakanal (1er des collèges publics) , tous avec un fort IPS ( IPS supérieur à 136)
Sur les 22 collèges étudiés, le collège des Ormeaux est 17ème pour le taux de réussite au Brevet, 15ème pour la moyenne aux épreuves écrites du brevet et 13ème pour l’Indice de position sociale( IPS)
Toutes ces données concernent la session 2022 du brevet. Quand les données pour 2023 seront connues, nous publierons un nouvel article concernant la session 2023.
La question est d’autant plus importante que c’est d’abord par la relation humaine que nous pouvons donner confiance aux élèves, et leur apprendre à organiser leur travail, leurs acquisitions et leurs révisions.
Par ailleurs, ces données ne permettent pas de savoir ce que deviennent les élèves les plus faibles, en particulier ceux qui ont complètement décroché. Inclusion dans la société, ou mal-être et dérives? Les préventions spécialisées sont trop peu nombreuses, et manquent souvent de personnels dûment formés.
Suzanne Bourdet Michel Faye
* Toutes les données proviennent des services statistiques du Ministère de l’éducation nationale