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Astronomie,  un témoignage vieux de 7000 ans

Week-end de l’ascension, envie de soleil, les scientifiques sont de plus en plus nombreux à conseiller parcs et grand air comme prévention anti-Covid. Mais cafés et musées sont encore fermés.  Nous vous proposons donc un clin d’œil côté Ciel.

Voici  donc un tableau haïtien, issu de la mémoire taïnos, peuple amérindien  d’Haïti. Ce tableau représente deux astres dits « Soleils jumeaux ».

Qui sont ces deux astres ? Que signifient les différences, 5 traits de sourcils à gauche, 3 traits de souffle à droite, le serpent de vie au milieu ? Dans la légende, le monde taïnos était gouverné par le soleil et son jumeau Guatauba, tous deux fils du Dieu Yocahú, créateur des montagnes et du feu. Y a-t-il une réalité archéo-astronomique derrière ce mythe ? 

On trouve un équivalent sur un rocher au Cachemire (Inde), double soleil aussi. On date la pierre , la gravure est vieille de 7000 ans environ. Cette datation est compatible avec l’époque taïnos. Mais encore ? On pense à une explosion d’étoile, appelée supernova, qui aurait pu être visible pendant plusieurs mois, non pas à côté du Soleil, mais à côté de la Lune plutôt, d’après diverses mesures récentes. En effet, les observatoires modernes ont pu observer le reste d’une supernova (restes invisibles à l’œil nu, et appelé rémanent) qui correspond aux orientations et aux datations de ce rocher. A cette époque, cette supernova, appelée HB 9,  brillait comme la pleine Lune. Nos soleils jumeaux seraient-ils la pleine lune et une supernova en « jumelle » temporaire ?

Il existait une tablette à double soleil en Irak aussi, mais qu’est-elle devenue depuis la longue guerre que vit l’Irak ?

Un fil ténu entre trois pays, trois histoires, trois peuples, une richesse partagée de 7 000 ans d’âge ? Telle est l’archéo-astronomie, dont les solutions émergent, évoluent, résonnent, et constituent l’histoire de ce tout petit point de l’espace qu’est notre minuscule planète Terre. Merci à nos amis haïtiens –fontenaisiens qui sont à l’origine de ce travail.

Suzanne BOURDET     Michel FAYE

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