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Le télétravail en temps de Covid

Les Fontenaisiens et le télétravail 

Mars 2020, début de la pandémie, certaines « petites mains » vont travailler coûte que coûte, en empruntant des transports en commun bondés. D’autres se retrouvent en télétravail, dans des conditions très variables :

  • Avantages :  Pas de transports, moins de stress, moins de risques de contaminations.

  • Inconvénients :

1 - Ecoles et crèches fermées, comment s’occuper des enfants ?

2- Comment organiser, dans un appartement exigu, la cohabitation entre tous les membres de la famille, comment organiser des coins bureaux ?

3- Lieux de vie sociale et de sports fermés, comment préserver l’équilibre de chacun, le cas d’un confinement dans un pavillon avec jardin étant bien plus facile que le confinement en appartement.

 

Quelles conclusions en ont été tirées ?

1 – Accueils des enfants ouverts, mais clusters aux entrées ou dans les cantines

Le deuxième confinement laisse écoles et crèches ouvertes, mais qui se préoccupe des clusters de parents, aux heures d’entrée-sortie, par exemple dans l’escalier d’accès à l’école Jean Macé , ou au pied de l’escalier d’entrée à la Roue ? Que proposent les pouvoirs publics (mairie, conseil départemental, région) face aux cantines bondées ?

2- Espaces verts ouverts, mais clusters familiaux

Cette fois-ci, les espaces verts restent accessibles, mais aucune réflexion sur les situations de vie en appartements. Or, au rez-de-chaussée d’immeubles de nos quartiers, des salles fermées inoccupées existent. Nous avons proposé d’y créer des salles de convivialité, qui pourraient aussi, en respectant les gestes-barrières, permettre aux habitants une ‘petite sortie de santé’.

 

3 -  Télétravail choisi, subi, ou refusé par l’employeur ?

Certains font du télétravail à temps plein et en sont satisfaits. D’autres apprécient une alternance entre télétravail et présentiel. D’autres se heurtent aux réticences des employeurs, qui ont parfois du mal à faire confiance à leurs employés*, l’image du travail restant sclérosée. D’autant que la  loi encadre mal le télétravail. Le seul accord national interprofessionnel conclu entre syndicats et patronat pour encadrer le télétravail remonte à 2006.En 2017, un droit au télétravail a été inscrit dans la loi pour le renforcement du dialogue social. Rien n’a été fait pendant l’été, il a fallu attendre le 3 novembre dernier pour que les partenaires sociaux engagent enfin une négociation sur le travail à distance. L'objectif est d'aboutir à un accord national interprofessionnel (ANI) à ce sujet.

En tout cas, la part du télétravail pendant ce deuxième confinement est moindre que lors du premier confinement, les clusters dans les entreprises et les transports bondés restent préoccupants.

N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience, vos observations nourrissent la réflexion collective.

 

Suzanne Bourdet  Michel Faye

*« Pour éviter le télétravail, les employeurs confinent à la combine » Journal Libération Vendredi 6 novembre 2020

 dessin Le Monde Mars 2020

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