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Le ‘Maréchal’ Vastel et son armée mexicaine.

          Dans le langage commun, une « élection de Maréchal » est une élection qui donne une approbation massive – par exemple 95% - comme cela se pratique dans certains régimes autoritaires. Point de cela à Fontenay : l’élection de Laurent Vastel au second tour des municipales a été ric-rac. Avec tout juste 20 % des électeurs inscrits (3 000 voix sur 15 000 inscrits), le terme « Maréchal Vastel » est un peu dérisoire… Comment un Maire installé, connu, et qui sollicite un renouvellement de son mandat, peut-il afficher un score aussi… modeste. Oh bien sûr, on va accuser le Corona virus… Il n’empêche, la base électorale du Maire est très étroite, et il devra s’en souvenir quand il s’embarquera dans ses grands projets.

           Par contre, son équipe municipale est bien une armée mexicaine : une armée où il n’y a que des généraux, beaucoup de galons, et peu de soldats. Il y a dans l’équipe 1 Maire, 12 adjoints (record battu avec une nouveauté, un deuxième adjoint de quartier), 11 conseillers délégués. Soit un ‘Maréchal’, 12 officiers supérieurs, 11 sous-officiers et 3 hommes de troupe.

          Le vaisseau municipal aussi puissamment armé va-t-il voguer à vive allure vers des lendemains qui chantent pour notre bonne ville de Fontenay ?  Sauf que la « belle équipe, équilibrée, compétente et pleine d’énergie » (sic - interview du Maire dans le Fontenay Mag de juillet-août) est aussi un conglomérat d’élus qui à la faveur des reclassements et retournements de vestes successifs ont été tantôt des alliés et tantôt des adversaires. Cet édifice est-il vraiment stable ?

          Est-on sûr qu’en cas de problème majeur ou d’initiative intempestive, tout cela ne va pas éclater ?

 

Michel BAYET – co-animateur du Modem local

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