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Le 11 novembre, la 1ère guerre mondiale et Jean Jaurès

Parcours-témoignage de la première guerre mondiale à Fontenay :

Autour de la mairie de Fontenay, en moins d’une heure -temps de sortie autorisé en période de confinement- vous pouvez suivre les témoins de la 1ère guerre mondiale :

1 - Rue Jean-Jaurès – rue de la piscine- juste derrière la mairie.

2 - Avenue de Verdun-commémoration d’une grande bataille de la première guerre mondiale- rue qui passe devant le marché.

3 - Monument aux morts sur la Place du marché-Place de Gaulle.

 

Jean Jaurès s’opposait de toutes ses forces d’homme politique au déclenchement de la guerre entre la France et l’Allemagne. Pour cela, Jean Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914, il avait 55 ans. L’Allemagne et la France déclarent la mobilisation de leurs armées le lendemain, 1er août 1914.

L’armistice entre la France et l’Allemagne sera signé le 11 novembre 1918. Cette guerre fit 10 millions de morts, dont 1,4 millions de Français et 2 millions d’Allemands. La pandémie de  grippe qui suivit** en 1918-1919, dite grippe espagnole,  fit 50 millions de morts.

 

La lettre de Jean Jaurès  aux enseignants, une lettre à la Nation

Jean Jaurès fût un homme politique engagé, député de Carmaux, ville ouvrière du Sud-Ouest, fondateur du journal l’Humanité. Il fut, d’abord, un « prof », normalien, enseignant fier de son métier . Il avait 29 ans quand il publia dans le journal La Dépêche,  en 1888,  la lettre aux enseignants* dont des extraits ont été lus partout en France ces jours-ci, pour rendre hommage à Samuel Paty et à tous ses collègues.

" Aux Instituteurs et Institutrices 

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés (…) doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse…

Je dis donc aux maîtres, pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.

Suzanne Bourdet      Michel Faye

         *Texte intégral de la lettre de Jean Jaurès aux enseignants sur

        https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3640/files/2020/10/Aux-instituteurs-et-institutrices-Action-socialiste-Jean-Jaures-Gallica-BnF.pdf

      **A propos de la pandémie de grippe de 1918-1919 https://www.sciencesetavenir.fr/sante/en-1919-comment-le-monde-s-est-il-sorti-de-la-pandemie-de-grippe-espagnole_143396

 

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