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Demande de permis de construire d’un immeuble de 167 logements sur 7 niveaux au 30–34 avenue Jeanne et Maurice Dolivet.

Permis demandé :

2 septembre 2020 : affichage en mairie d’une demande de permis de construire pour  « la création d’un immeuble de 167 logements sur 7 niveaux ( Rez-de-chaussée + 5 étages+ attique) au 30-34 avenue Jeanne et Maurice Dolivet*. La hauteur de cet immeuble est de l’ordre de 21 m. La surface du terrain est d’environ 1530 m².

Le demandeur est la Société EDELIS, 40 rue d’Arcueil  94523 Rungis. La demande de ce permis de construire est datée du 2 septembre 2020.

La référence de cette demande de permis de construire est 092 032 20 00014.

 

Quelques remarques sur cette demande de permis:

Si cette demande de permis de construire est accordée, cela impliquera la destruction de l’hôtel-restaurant La Roseraie*, hôtel de tourisme 3 étoiles de 58 chambres. C’est le seul hôtel de tourisme de Fontenay. Serait-ce bien pertinent d’avoir une ville de 25 000 habitants sans hôtel ?

Cette demande de permis de construire de cet énorme immeuble – 167 logements ! - va aggraver les problèmes de circulation, de pollution de l’air, de stationnement et de sécurité des déplacements dans cette portion de la rue Boucicaut, aux parkings en bord de rue saturés, sans piste cyclable, et qui a déjà une circulation intense avec des bouchons journaliers le matin en direction de Paris et en fin d’après-midi en direction de la banlieue Sud.

Rappelons que les zones fortement densifiées, comme le deviendrait l’avenue Jeanne et Maurice Dolivet avec ce type d’immeuble, sont les zones où la contamination à la Covid -19 est la plus forte. En 3 ans, depuis que Michel Faye n’est plus maire-adjoint à l’urbanisme, l’appétit des promoteurs ne cesse de croître :  plus de 20 opérations immobilières sont, soit en construction, soit accordées, soit en instruction. Cela représente largement plus de 1000 logements. Alors que Fontenay atteint déjà  les 10 000 habitants /km².

Entre la qualité de vie et la lutte contre le Covid-19 d'une part, et la surdensification au profit des promoteurs d'autre part, le maire et les élus de sa majorité devront choisir.  La surdensification de la ville n’est pas un fantasme : c’est un risque immédiat.

Suzanne Bourdet   Michel Faye

*photo de l’Hotel -Restaurant qui serait détruit,

 

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