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53-53 bis Rue des Bénards : Demande de permis pour construire un immeuble de 32 logements, à 7 niveaux, sur un terrain de 775 m², à la place d’un pavillon. 

Permis de construire demandé :

30 septembre 2020 : affichage en mairie d’une demande de permis de construire d’un immeuble de 32 logements sur 7 niveaux* ( Rez de Chaussée + 5 étages+ attique) au 53 et 53 bis rue des Bénards. La hauteur de cet immeuble est d’environ 21 m de haut. La surface du terrain est de 775 m².

Le demandeur est la société  « Vinci Immobilier de France** » , 59 rue Yves Kerment 92100 Boulogne Billancourt. La demande de ce permis de construire est datée du 30 septembre 2020.

La référence de cette demande de permis de construire est 092 032 20 00018.

 

Le contexte sanitaire

Les zones fortement densifiées sont les zones où la contamination par la Covid-19 est la plus forte. Paris, capitale européenne la plus dense avec 20 700 hab/km², a une contamination par la Covid-19 sept fois plus grande que Berlin, capitale qui ne compte que 3 900 hab/km².

 

Surdensifier le quartier Scarron-Sorrières?

La demande de permis de construire aux 53-53 bis rue des Bénards prévoit un nouvel immeuble de  32 logements sur un terrain de 775 m², à la place d’un pavillon.  C’est-à-dire une surdensification du quartier Scarron-Sorrières qui, avec plus de 18 000 habitants par km² est déjà très dense.

A chaque opération immobilière, ce sont des pavillons détruits, des arbres abattus et des espaces verts en moins. A chaque opération immobilière, ce sont des profits en plus pour les promoteurs, alors que le cadre et la qualité de vie se dégradent pour les habitants.

Depuis fin juin le maire a accordé des permis de construire pour 73 logements et reçu des demandes de permis de construire pour plus de 430 logements. Il n'en a refusé qu’une trentaine, va –t-il accorder les permis de construire pour les 400 autres ?

 

Un choix de société / Ancien monde, stop ou encore ?

Entre la qualité de la vie et la lutte contre la contamination par la Covid-19 d’une part, et la surdensification au profit des promoteurs d’autre part, il faut choisir.

Bétonner et réduire encore les espaces végétalisés pour sur-densifier ? Ou, pour répondre aux défis du 21ème siècle (pandémie, canicules…) planter des arbres (mini-forêts urbaines) et végétaliser les toits, les balcons, les cours de récréation (notre blog du 24 septembre) ?

La surdensification de la ville n’est pas un fantasme, c’est un risque sanitaire.

 

Suzanne Bourdet   Michel Faye

*Ce terrain est en zone URUa au Plan Local d'Urbanisme; la hauteur maximale possible est de 21 m, et les promoteurs, pour maximiser leurs profits, utilisent dans la quasi-totalité des cas la hauteur maximale permise.

**Il  doit s’agir en réalité de la Société Vinci Immobilier Ile de France.

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